Présidentielle 2022, l'écologie numérique est-elle au programme ?


Les candidats à l'élection présidentielle ont-ils des sites de campagne éco-conçus ?

Chez Quanta, nous sommes spécialistes de la mesure de la performance des plateformes digitales, alors en cette période d'élection présidentielle, il nous a semblé important d'analyser l'impact environnemental des sites de campagne des candidats à l'élection présidentielle afin de distinguer les candidats ayant pris le soin d'intégrer les principes de l'éco-conception dans le cahier des charges de leur projet web.


Quels sont les résultats à date ?

Voici les données actualisées cette semaine (mise à jour le 01/04/2022) :

Eco Index
Web performance
g Co2 / visite

Vous êtes candidat ou en charge de la campagne d'un candidat et souhaitez améliorer la notation environnementale de votre site ? Nous pouvons vous y aider :  

De plus voici un guide du site de l'ADEME contenant les bonnes pratiques d'éco-conception.



Via notre outil SaaS de mesure de la performance, nous avons réalisé une analyse hebdomadaire afin de distinguer l'évolution de chacun des sites des candidats selon 3 critères :

  • l'éco index (mesure de l'impact environnemental du site)
  • la web performance (mesure de la fluidité de navigation)
  • la quantité de Co2 émise à chaque visite sur une page du site (lower is better)

Avertissement sur la présentation de cette infographie : pour suivre un principe de neutralité, nous n'avons pas classé les candidats par ordre "d'importance" ou de place dans les sondages. Néanmoins nous avons trié automatiquement la liste par note d'éco index décroissant (ou selon l'indicateur que vous choisirez), ainsi les candidats en haut de cette liste ont davantage placé l'éco-conception que les autres dans leurs projets web.


EcoIndex est un outil communautaire, gratuit et transparent qui, pour une URL donnée, permet d'évaluer sa performance environnementale absolue à l'aide d'un score sur 100 (higher is better) et sa performance environnementale relative à l'aide d'une note de A à G. Plus d'infos ici...


L'accord de Paris sur le climat impose une réduction des émissions de gaz à effet de serre à très court terme, soit une division par 2 d'ici 2030. Le challenge est donc de taille pour l'ensemble des secteurs, mais en particulier pour le secteur du numérique qui représente 4% des gaz à effet de serre mondiaux, avec une progression constatée de +8% par an.

Face à ce constat et pour nous permettre de garder différents usages essentiels notamment les usages participants à la décarbonation, The Shift Project a proposé un scénario « Sobriety », qui démontre qu'il est possible d'infléchir la dynamique du numérique sans pour autant remettre en cause le principe même de la transition numérique. Cette trajectoire amènerait le numérique à adoucir sa progression pour arriver à 5% des gaz à effet de serre d'ici 2025.

Ce scénario passe par un effort important de l'ensemble des acteurs du numérique pour éco-concevoir leurs applications et sites internet. Le travail sur ce sujet est payant, car il y a des effets positifs externes.
En effet, un site bien optimisé c'est un site :

  • ➡️    plus rapide d'affichage (meilleure UX et meilleur classement par les moteurs de recherche)
  • ➡️    plus léger en calcul coté datacenter (économies de ressources cloud)
  • ➡️    plus léger dans les transferts de données sur le réseau
  • ➡️    plus facile à charger sur les devices des internautes, même anciens (ce qui participe à lutter contre l'obsolescence numérique, notamment des devices mobiles).


Nous souhaitons nous aussi nous inscrire dans cette démarche d'amélioration écologique du numérique. Nos notes ne sont évidemment pas parfaites, mais nous travaillons activement pour devenir chaque jour plus responsables.
En attendant, voici nos notes :

Eco Index
Web performance
g Co2 / visite
QUANTA IO
C
63
100
/100
0.57g
Ce que nous avons déjà fait :
  • Migrer sur le Cloud AWS
    L'infrastructure AWS est jusqu'à cinq fois plus économe en énergie qu'un datacenter moyen d'une entreprise européenne. En migrant dans le cloud d'AWS, notamment en utilisant des micro-services (au contraire de serveurs dédiés), il est possible de faire de très grandes économies d'énergie.
  • Optimiser nos images
    La taille et le poids des images ont un fort impact sur l'aspect écologique d'un site. Les optimiser nous permet de reduire la taille de notre DOM d'une part, mais aussi de diminuer fortement la quantité de données transférées d'autre part : donc la quantité de Co2 émise à chaque visite.
Ce sur quoi nous devons encore travailler :
  • Réduire le nombre de requêtes de notre page
    WordPress n'est plus forcément un bon choix car la façon dont la page se construit nous contraint à faire beaucoup trop de requêtes.
  • Réduire encore la taille de notre DOM
    Actuellement notre page est assez longue et se charge seulement lorsque l'on scroll. Néanmoins, elle reste conséquente, et en séparant certaines parties, nous pourrions surement réduire notre impact pour les personnes qui passent rapidement sur notre site et qui ne cherche pas forcément à avoir autant d'informations.

© 2022, fait avec par Quanta IO pour une meilleure planète.